I. LE PERSONNAGE.
II. LES DESCRIPTIONS.
III. L'HISTOIRE.
Augustus Courtois, la jeunesse et la vie d’un homme de pouvoir.
Jeunesse :Je m’attendais à tout je dois bien l’avouer, sauf à une petite chaumière perdue au fin fond de l’Alsace. Mais c’est c’est pourtant bien ici que le grand Consul Augustus Courtois a vu le jour. Entouré d’un père, Philibert Courtois, négociant en vin, et d’une mère Auror, Ernestine Courtois, le jeune consul grandit dans un foyer chaleureux et aimant entouré de chiens. C’est avec une éducation classique que grandira le jeune Augustus, son père le mettant rapidement à contribution dans son entreprise. Portant caisses et messages, le jeune Augustus devient vite une tête connue dans sa petite bourgade comme nous le confirme cet habitant :
“Ah bah ça pour sûr ! On l’connaissait ben ! Même qu’ma mère elle en parlait tout l’temps du p’tit Courtois ! Qu’il était gentil, et poli, et si, et ça. Et qu’il avait de belles grosses joues, et blablabla”
Et dans ce village, il faut bien l’avouer, les convictions familiales concernant les hybrides ne dénotent pas beaucoup. En effet, aux dernière élections consulaires, Augustus Courtois, malgré son programme audacieux a récolté plus de quatre-vingt-douze pourcent des suffrages ! Ici, pas de racaille hybride et, par conséquent, pas de délinquance non plus ! De quoi donner de saines bases à ce jeune enfant.
La famille Courtois s'agrandit rapidement : un an plus tard arrive Célestine, puis Hubert, Félix, Jeanne, Suzanne, René et enfin Faustine. Toute cette famille se montre très soudée, et tandis que Célestine s’occupe du reste de la fratrie, Augustus aide son père à gérer la principale source de revenu de cette famille nombreuse. On raconte que les deux aînés étaient rapidement devenus les “parents remplaçants” du joyeux foyer.
Un habitant, voisin d’époque de la famille nous confie :
“A ça Aug… M’sieur Courtois quand il travaillait pas avec le père, il partait avec son chien, Faust, dans les bois pour se promener ou pour ramener des plantes et des fruits pour sa mère. Ils étaient rigolos tous les deux.”
En effet, la paire d’amis est inséparable depuis que le molosse a défendu son petit maître quand de turbulents voisins ont essayé de le houspiller. Inutile de préciser que devait se trouver les enfants d’une famille hybride dans le lot.
On raconte aussi que madame Courtois était une femme forte et pleine d’attention pour ses enfants. Elle prend en main, avant même l’admission à Beauxbâtons, l’éducation de ses enfants. Leur enseignant les arts de la magie avec fermeté et exigence. Dure mais juste, elle n’hésite pas à punir ses enfants quand ils renoncent, mais aussi à récompenser l’inventivité, l’intelligence et la détermination :
“J’me rappele une fois, le Consul, il a passé trois nuits dans la niche de son chien en plein hiver parce qu’il avait laissé le feu s’éteindre. Quand on lui a dit de venir dormir au chaud chez nous, il nous a juste dit “Non, j’dois comprendre ce que ça fait d’avoir froid parce que c’est ce qui est arrivé à cause de moi.” pis il est retourné dans la niche.”
Nous confirme ce même ancien voisin.
Parcours scolaire :C’est sans surprise que le jeune Augustus Courtois intègre l’école de Beauxbâtons. Bercé dans l’exigence, élevé dans l’intransigeance il devient un élève discret mais extrêmement travailleur. L’apprentissage de la magie prodigué par sa mère dans son jeune âge lui permet de démarrer l’année avec facilité et de prendre ses marques sans grande perturbations. Il devient major de promotion en quelques mois et le restera toute sa scolarité. Sa première année sera cependant très solitaire, et le jeune Courtois n’aura pas d’amis avant quelques années. L’éloignement avec sa famille et son fidèle chien seront un moment difficile pour lui. L’année de ses seize ans, Faust meurs tandis que le jeune futur consul est cloîtré dans les murs de Beauxbâtons. Profondément touché, il ne parviendra pas à cacher sa peine et attirera l’attention d’une certaine Annie Blondeau.
Jeune femme joviale et attentionnée elle est la dernière née d’une grande famille de notables bien connue pour son implication politique. Audacieuse, elle se rapproche de lui dans le seul et unique but de le faire sourire. Baignés dans les mêmes valeurs de droiture et d’exigence les deux jeunes gens se rapprochent et la jeune fille parvient à guérir le coeur meurtri du jeune Courtois.
Les deux jeunes gens resteront proches tous les deux, et leurs convictions les plus profondes ainsi que leur forte attention à la politique les aideront à cultiver cette proximité qui, rapidement, deviendra l’amour qui créera ce couple et fera de Annie Blondeau, la première dame.
Les deux tourtereaux terminent leurs études comme majors de promotion, symboles de l’excellence scolaire et de la réussite, ils ont utilisé cette image pour agir auprès du conseil des délégués de guilde.
En effet, la popularité et la vivacité de Annie l’avait propulsé au poste de représentante en chef du conseil des délégués de guilde, et, un an après leurs rencontre, elle sera rejointe par le futur consul. D’abord conseiller, il apprendra aux côtés de la jeune mademoiselle Blondeau les arts du discours, de la discussion et de la négociation. De cette jeune femme il apprendra la verve, le charisme et la passion. Charmé par la prestance et le succès populaire de cette femme, il n’aura de cesse d’apprendre d’elle, de travailler ses talents d’orateurs et de parole. En complément de son engagement au conseil, il rejoint le club de théâtre qu’il ne quittera qu’à son départ de l’académie. Entre temps, il sera passé de conseiller, à chef du conseil des délégués de guilde, Annie ayant préféré le voir la remplacer.
Carrière :Augustus Courtois, fraîchement diplômé décide de se lancer dans une carrière d’avocat. Orateur enflammé, et fidèle à ses idées, il se spécialise dans les affaires de défense des humains contre les hybrides. En effet, cet homme à toujours été fidèle à ses convictions, il a toujours défendu les humains contre la menace hybride. Défendant ceux qui devaient subir les horreurs commises en toute impunité par ces hybrides, s’est fait le parangon de la justice des hommes. Sa notoriété à pris son envol pendant l’affaire dite “de la bataille de la rue Sisymbre” où il a réussit à prouver que les sept personnes injustement accusées d’avoir molestés deux hybrides n’avaient en fait agit qu’en légitime défense, et que les soi-disant traces de sort n’étaient en fait que les résultats de la chute des agresseurs hybrides.
Entre temps, le couple Blondeau-Courtois avait décidé d’officialiser leur union, à la suite d’une très belle cérémonie dans la ville de Rennes, le couple s’unit, devenant la famille Courtois.
Deux ans plus tard, Sidonie Courtois voyait le jour, la première fille du Consul fût aussi accompagnée de Mephi, le premier chien qu’Augustus Courtois achetait depuis la disparition de son très cher Faust.
Charmé par sa fougue dans l’affaire de la rue Sisymbre, l’avocat Courtois fût approché par un proche de la famille Blondeau, alors membre du consulat. Il proposait en effet une place au jeune homme, certes à un poste peu élevé, mais, fidèle à sa détermination, le futur consul y vît là l’opportunité parfaite de pouvoir faire réellement changer les choses !
Toujours aussi charmant, travailleur et désormais bien connu des services de justice, Augustus Courtois fût transféré aux affaires de justice. Là, il pût mettre à profit ses divers contacts et amis du système légal pour faire tourner à toute vitesse les rouages de notre cher gouvernement. Son audace, son ingéniosité et sa persévérance lui attirèrent les faveurs de nombres de ses collègues. C’est d’ailleurs à cette époque qu’il rencontre Charles Molène, actuel conseiller à la justice, alors simple fonctionnaire comme lui.
Les deux hommes vont nouer une amitié indéfectible, renforcée par leurs convictions de la cause humaine, tous deux convaincus de la nécessité de traiter le “problème hybride”.
Il deviendra d’ailleurs le parrain d’Euridice, la deuxième fille du couple Courtois.
C’est alors qu’un remaniement l’arrache à ce service pour le propulser dans le groupe du conseiller à l’éducation. Là il rencontre de grands noms comme Nadine Morand, qui deviendra la conseillère à la sécurité intérieure que nous connaissons, et apprécions, tous.
C’est peu de temps après cette rencontre que naît Philippe, son fils et dernier enfant et que Goethe, le deuxième chien, le jeune pit-bull bleu star des photos politiques, rejoint le foyer Courtois.
C’est là qu’il décide de connecter ses connaissances et de montrer sa détermination. Force de proposition, il crée de multiples décrets visant à formaliser les admissions, orienter les cursus ou encore soutenir les élève (humains) en difficulté financière.
Convaincus, soutenus par les hautes couches politiques dont est issu sa belle famille, soutenu par ceux qui partagent ses propres origines modestes, apprécié de la classe politique, il s’engage dans la course au consulat, faisant de son cheval de bataille la sécurité et la dynamisation du pays.
La suite, vous la connaissez, voilà désormais ce qui a fait l’homme, que dire, la légende ! Celui qui n’a pas peur de parler dans les bas fonds de la ville. Celui qui n’a pas peur de parler des questions qui fâchent, qui n’a pas peur d’attaquer ceux qui doutent de lui mais qui soutient ses vrais amis ! Le Consul qui tient le pays avec fermeté et droiture, mais aussi l’homme, sensible, qui joue avec son chien dans les jardins du consulat, ou sur les chemins de la forêt de Brocéliande. Cet homme, qui rend sa vieille mère si fière.
Nathalie Grangé,
Pour Forbes et Politiques & Sorcellerie.
IV. DERRIÈRE L'ECRAN.