I. LE PERSONNAGE.

• NOM : La Malice
• PRÉNOM : Inahé
• ÂGE : 16 ans
• HYBRIDATION ET/OU VALEUR DU SANG : Gobelin 1/2
• NIVEAU D'ETUDE (en quelle année ? ) : 6ème année
• OPTIONS : Soins aux Créatures Magiques, Etude des Runes, Tellurisme, Etude des Objets Magiques
• BAGUETTE : Melèze, serres de gryffons, 19 ,7 cm, rigide
• ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRES : Arts visuels (photographie)
• ANIMAL DE COMPAGNIE (optionnel) :
• AVATAR : Nana Kitade

II. LES DESCRIPTIONS.

Honnête, franche et droite, Inahé n’ira jamais par quatre chemins pour dire ce qu’elle pense. Elle n’a absolument honte de rien et peur de rien. Les sujets de ses réflexions peuvent être aussi bien des camarades que des professeurs. Elle ne se gêne pas pour remettre la parole de ces derniers en doute. On peut lui prêter une certaine tendance à mépriser ses pairs, mais ses intentions ne sont jamais de nuire à quiconque. Elle n’aime juste pas jouer avec les mots ou faire des ronds de jambe.
Elle a hérité de l’intelligence de ceux de sa race, fine stratège, roublarde et opportuniste, elle sait tirer avantage de toutes les situations. Redoutable négociatrice dotée d’un talent de persuasion hors normes, elle n’est pas vraiment charismatique, c’est juste qu’elle a souvent raison.
Inahé est quelqu’un d’exclusif qui n’accorde pas facilement sa confiance aux autres et surtout à ceux qui sont radicalement différent d’elle. Elle a aussi une grosse tendance paranoïaque qui la conduit souvent à cacher beaucoup de choses.
Elle a le goût des jolies choses et n’a pas son pareil dans la fabrication de beaux objets. Plus tard, elle rêve de devenir joallière.

Elle porte sur elle les marques de son hybridation et ne peut tromper personne. Ses yeux bridés pourraient laisser croire qu’elle a des origines asiatiques, mais ses oreilles sont légèrement pointues, ses doigts longs et fins dont les ongles ressemblent plus à des griffes et il en est de même pour ses pieds. Hybride et fière de l’être, elle ne cherche pas particulièrement à se cacher et quand bien même elle le ferait, elle aurait bien de la peine.
Côté vestimentaire, elle s’emploie à ressembler d’avantage à une femme qu’à un gobelin et essaye de porter de la couleur plutôt que des vêtements sobres, pour qu’on ne remarque pas trop son teint pâle presque verdâtre. Elle ne lésine pas sur les bijoux et en a d’ailleurs confectionné la plupart, elle porte sur les avant-bras un nombre incalculable de bracelets qu’elle n’enlève jamais.
Ses traits sont particuliers et elle ne cherche pas à se confondre avec le reste de la masse. Renier son hybridation serait se renier elle-même. De toute façon pour quoi faire ? Les Gobelins sont bien plus intelligents.  

III. L'HISTOIRE.

Un homme et une Gobeline ? Eh bien oui. C’est pourtant bien l’amour qui unit un jour Louis Dancourt et Merline La Malice, mais avant tout une rencontre intellectuelle. Il apprenait à forger les métaux précieux et elle était fille d’une grande famille d’orfèvres dont l’illustre ancêtre Luc Doigts-Agiles avait même officié à la cours du roi. On disait que le Gobelin était le seul capable de vous trouver des pierres d’une rare pureté en un temps records et de les monter sur des pièces en or blanc de manière extrêmement raffinée pour le plus grand bonheur de Son Altesse Marie-Antoinette.
Mais jamais Louis et Merline n’officialisèrent leur union autrement que par leur association professionnelle. Ils tiennent la bijouterie la plus réputée de Brocéliande, un endroit qui n’a rien à envier aux boutiques que l’on trouve sur la place Vendôme à Paris. Inahé en est néanmoins le fruit.

La petite hybride ne va pas à l’école, les marques de son hybridation étant trop visibles. Elle arrive à l’Académie Beauxbâtons néanmoins avec une solide culture générale alimentée par ses nombreuses lectures et surtout sa curiosité sans bornes. En avance dans de nombreux domaines, elle n’éprouve aucune difficulté à obtenir d’excellent résultats sans pour autant se reposer sur ses acquis, car elle part du principe que toute connaissance n’est jamais acquise, toute pratique est perfectible.

Malheureusement, son attitude orgueilleuse de Mademoiselle Je-Sais-Tout n’échappera pas à une bande de Cycna qui la prit en grippe dès la première année. Ils lui font absolument tout subir. Insultes, moqueries, humiliations, allant même jusqu’à jeter ses affaires dans les toilettes et à trafiquer son emploi du temps pour qu’elle arrive en retard aux cours. Inahé, persuadée d’être infiniment supérieure à cette vermine, traite cela avec le plus grand des mépris. Aucun de ces affronts jamais ne l’atteignit jusqu’au jour où un 4ème année lui lança un sortilège de rapetissage dans le dos. Car Inahé ne se laissait salir par rien, sauf par les injures sur sa petite taille. Avec colère, elle se vengea et fût rejointe dans son entreprise par un Lutra qui lui expliqua en détail toutes les différentes techniques d’utilisation des Bombabouses. Leur collaboration n’ira cependant jamais plus loin.

Vengée, elle gagna le respect, ou du moins un semblant de respect de la part de ses pairs. Mettant toute son énergie dans le travail depuis qu’elle a la possibilité d’étudier le tellurisme et l’étude des Objets Magiques, elle attend avec impatience de pouvoir terminer ses études et officialiser sa formation d’orfèvre déjà bien entamée de manière officieuse auprès de ses parents pour pouvoir travailler avec eux.

Cependant, elle voit la nomination de la nouvelle directrice d’un sale œil et craind que de plus en plus de mesures soient prises contre ceux de son espèce. Car il est clair qu’Inahé se sentait déjà plus hybride que sorcière, l’attitude de cette personne envers eux ne l’aide pas à s’intégrer, et ne lui donne pas envie non plus.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.