Le gouvernement du monde magique français porte le nom de Grand Conseil Magique de France. Il diffère de celui de la France moldue, tout en partageant certains points communs. En voici une brève explication.



Pour commencer, il y a une Assemblée pour chaque département, où siègent 50 Conseillers. Ils se réunissent une fois par semaine pour discuter de nouvelles propositions de lois, de modifications, de suppression d’autres lois…bref, pour légiférer. N’importe quel sorcier ou sorcière peut faire partie de ces assemblées…du moins en théorie.

A la tête de chaque département, 3 Sénateurs sont élus par l’Assemblée du département qu’ils dirigent, parmi les Conseillers en place au moment du vote. Ces Sénateurs sont les responsables de leur département, ce sont eux qui sont chargés du pouvoir exécutif en écrivant les textes de lois qui découlent des décisions des Assemblées. Le choix d’en avoir trois est né de la volonté d’une plus grande équité et d’une meilleure supervision dans l’exercice d’écriture.
Ils servent également d’intermédiaires entre les Assemblées et le plus haut pouvoir du gouvernement magique.

Celui-ci est personnifié par le Consul. Ce dernier est le dirigeant suprême de la France Magique ; il chapeaute tout le système politique et entérine (ou non) les lois développées par les Sénateurs. Il possède donc le pouvoir décisionnel final.
Il est élu par le peuple sorcier français entier (à quelques exceptions près…) pour une durée de 33 saisons.



C’est bien joli toute cette théorie, mais dans la pratique, les choses ne sont pas aussi roses et équitables : pour être Conseiller d’une Assemblée, si vous êtes partisan d’idées progressistes, il va falloir vous armer de patience lors des débats, car la politique actuelle verse dans un penchant conservateur de plus en plus dur.
Pour être élu Sénateur, mieux vaut également posséder le bon pédigrée et les bonnes relations, car le Consul exerce en générale une influence inavouée sur le vote des Conseillers à l’élection des Sénateurs. De plus, si vous possédez une ascendance hybride et des aspirations politiques aussi hautes, sachez que votre route va être semée d’embûches pour y parvenir. Dire que les chances d’y arriver sont minces est un doux euphémisme.
Enfin, le Consul est élu par presque tout le peuple : en effet, les hybrides se sont vus refuser plusieurs droits communs à tous les sorciers, et particulièrement les demi- et quart-de-sang. Ces derniers n’ont donc pas le droit de voter pour élire le Consul.

Dans les couloirs du Grand Conseil, des rumeurs courent sur la possibilité d’une restriction des droits de tous les hybrides, mais également sur le fait de revoir le statut accordé à certains sorciers, comme les nés-moldus. La discrimination, qui jusque-là s’en était tenue aux hybrides, menace donc de s’étendre à plus de sorciers encore.



- Département des Sports sorciers
- Département des Transports Nationaux et Internationaux
- Département de la Justice magique
- Département de Contrôle des Animaux et Créatures magiques
- Département des Relations Internationales sorcières et Relations avec les Moldus.
N.B. : Le Grand Conseil Magique de France entretient d'ailleurs des relations particulières et des liens de commerce importants avec les autres communautés sorcières francophones.
- Département de la Défense et Surveillance magique
- Département de la Santé
- Département de l’Éducation et de la Recherche en Magie Expérimentale
- Département du Contrôle des Objets et Trafics illicites
- Département de l’Économie sorcière et du Commerce