Olive courrait pour rejoindre son cours d'histoire de la magie. Elle ne regardait pas où elle allait, et bouscula un garçon volontairement dans le fairr exprès.
Leur affaires tombèrent sur le sol, et l'encre se répendit sur les livres. Olivre reprit ses livres, rouge de honte, et vit que, heureuseument pour elle, Merlin ne lui en voulait pas.
La dernière fois qu'elle avait bousculé quelqu'un, c'était son père, qui l'avait ensuite privé de nouriturre, et frappé. Autant vous dire qu'elle était soulagé par la réponse de Merlin.

-Je m'appelle Olive Demange. Je suis dans en première année dans la guilde de cyrva. répondit elle.

Elle sourit, contente d'avoir réussi sa présentation. Ça faisait deux semaines, qu'elle s'entrainait en secret, pour se faire des amis. La dame de l'orphelinat lui avait donné des  conseils pour ça, et prenait régulieremrnt de ses nouvelles.

-Et vous ? Reprit elle ?

Poudlard ? Olive ne voyait pas de quoi parlait Merlin. Elle avait entendu parler de Poudlard, comme tous les jeunes de son âge, mais elle n'y avait jamais été. Merlin avait donc l'impression qu'Olive y avait été.

-Je n'ai jamais été à Poudlard monsieur. lui répondit elle poliment, quoiqu'un peu éttoné.

Olive n'était pas très à l'aise. Elle suivait Merlin àpetit pas rapide, elle glissa, et s'ecorcha le coude par terre. Elle sentit du sang sur son bras.

-Aïe ! s'exclama-t-elle. Est ce que tu... pourrais m'aider à me relever s'il te plait ?

Elle se sentait un peu idiote de s'être casser la figure comme ça. Elle se sentait encore plus mal, car elle ne voulait pas que Merlin voit ses bras, vestiges de son passé. Elle essaya de se relever toute seule, mais elle ne fit que se faire plus mal.

Certes, Olive avait mal au bras, mais ce n'était rien comparé à ce qu'elle avait vécu. Lors de sa jeunesse, son père l'avait souvent maltraité. Elle avait donc été "habitué" très jeune à avoir mal. Mais y être habitué ne voulais pas dire y être indifférent.

-NON ! Pas l'infirmerie. commenca-t-elleJe peut me débrouiller toute seul

Elle se sentie un peu idiote d'avoir dit ça, car elle avait vraiment besoin d'aide.

-Pardon. Je ne voulais pas. J'ai eu des problèmes étant plus jeune, et... Ce n'est pas totalement passé.

Ce n'etait pas du tout passé en fait. Elle en avait toujours des sequelles, et avait des difficultés à parler avec les gens. Elle avait aussi des séquelles physiques, bien que moins visible.

Oui, pendant toute son enfance, la jeune fille avait eu affaire à un père extremement violent, sans pitié ni état-d'âme. Mais pour la première fois de sa vie, Olive savait qu'elle pouvait avoir confiance en Merlin. Elle ne savait pas comment, mais elle le savait. C'est tout. C'était comme si elle venait de se trouver un vrai père. Habituellement, elle se serait méfié, aurait mis beaucoup de temps avant de se confier à lui, mais cette fois, c'était différent.

Arrivé au milieu d'un couloir, Merlin mit la main sur l'épaule d'Olive, en signe de protection, et lui proposa de se confier à lui. Olive lui montra le banc d'un signe de main, situé en dessous d'une magnifique toile de maître, face à une fenêtre, et ils s'y assierent.

-Lors de mon enfance, j'ai... Ma famille n'a pas toujours été tendre avec moi... Même jamais en fait... commenca-t-elle. Elle se mit d'un coup à parler plus facilement, sortant tous ses problèmes de sa conscience.Mon beau-père me frappait souvent, et ma mère ne faisait rien pour l'en empecher. Je n'ai jamais connu mon père non plus, et puis, de t'en à autre, lorsque mon beau-père était vraiment énervé contre quelqu'un... c'est à moi qu'il s'en prennait.

Elle remonta ses manches en tremblant un peu, laissant apparaître d'horribles cicatrices de mutilation tout le long de son bras.

-Tu saurait les soigner ?

[HJ : J'ai trouvé cette image, que je trouve assez ressemblante à ma pensée !]

Le soleil commençait à décliner, laissant sa belle lumière s'engouffrer par les carreaux des fenêtres, inondant le couloir de paillettes irisés, rehaussant ainsi les miroitantes arabesques qui entourait les remplages de la grande fenêtre. A travers celle-ci, au loin, ils voyaient le parc, coloré des milles-et-une couleur de l'automne. Olive et Merlin était face à ce spectacle magnifique que leur offrait dame nature, et à cet instant précis, Olive sentit, au fond d'elle, que la vie valait la peine d'être vécu pour des moments comme celui-ci.

Par peur que cette sensation s'en aille pour toujours, elle sera plus fort la main de camarade, de son ami, de frère.

Pendant plusieurs minutes, elle resta là, sans rien dire, sans bouger, ne faisant qu'observer la beauté du paysage, repensant sans cesse à ce que lui avait dit Merlin. Il lui proposait d'être son frère, d'être un frère qu'elle avait toujours souhaité avoir, mais dont elle n'avait jamais vu que l'ombre. Auparavant, la fillette n'aurait jamais accepté, par peur que, de nouveau, on lui fasse faux bond, et qu'elle soit abandonné, une fois encore. Mais elle savait que Merlin n'était pas ce genre de personne, et que lui, ne la trahirait pas. Elle lui répondit donc tout simplement :

-Oui, ça me ferait plaisir. Je veux bien aussi que tu me soigne mon bras,dit elle, en lui souriant.

Elle sentait que sa vie d'avant avait enfin pris fin, en ce magnifique moment. Pour une des premières fois de sa vie, elle était vraiment heureuse.

Merlin lui soigna son bras, avec un sortilège qu'elle ne connaissait pas, et qu'elle ne voulait pas connaître. La nuit tombait, le paysage était magnifique, elle était avec la première personne à qui elle tenait vraiment, elle était heureuse.

Pour la première fois de sa vie, elle ne pensait plus à rien, plus à personne. Elle regardait le soleil se coucher par la fenêtre. Elle redressa ses jambes contre elle, et se pelottona contre Merlin. Sa peau était chaude, et agréable au toucher. Elle lui rappellait une sensation qu'elle connaissait, mais elle ne se souvenait plus d'où elle connaissait cette sensation.

Agréablement installé contre le jeune homme, Olive se rappella de quelque chose qui était sorti de son esprit bien des années auparavant. Lorsque ses parents son parti, cette nuit froide d'hiver, elle se souvint entendre sa mère lui murmurer à l'oreille qu'elle l'aimait, et qu'elle était désolé pour ça. Cela lui paraissait étrange, mais après tout, sa mère l'avait peut-être vraiment aimé en fin de compte.

Se tournant vers Merlin, elle lui souffla dans un murmure :

-Merci... pour tout...

Puis, elle posa sa tête contre lui, et s'endormi, plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais été, de toute sa courte vie.