Lysandre s’était magné de finir ce qu’il avait à faire en retenue et il avait fait un véritable travail de cochon. Tant mieux ! Comme ça il ne serait plus jamais collé à l’observatoire. Il ne voulait surtout pas arriver en retard pour son rendez-vous avec Jeanne parce qu’elle lui avait expressément dit qu’elle avait besoin de lui ! Si bien qu’il arriva 20 minutes avant l’heure prévue … Ah ouais mais non. 20 minutes avant ça fait un peu trop genre « chuis super pressé de te voir » quoi … 5 minutes ça allait encore mais 20 minutes, non. C’était beaucoup trop. Alors il attendit en tournant en rond devant la porte de la salle alors qu’il l’entendait déplacer des trucs il ouvrit la porte pour regarder vite fait, bah des fois qu’elle ait besoin quoi ! Elle était en train de poser les costumes et pris dedans une magnifique robe qu’elle alla enfiler loin des regards indiscret.
Mais quand elle réapparu sur scène, Lysandre en eut le souffle coupé tant elle était belle. Cela renforçait son opinion : personne d’autre qu’elle ne pouvait faire Tallula. Et cela le rendait encore plus vert de jalousie à l’idée que quiconque, même Merlin, embrasse la jeune fille devant toute l’école en plus.

Mais tiens, il jouait quoi d’ailleurs ? La feuille était affichée là … le … ROI ? C’est une blague non ?

« Un vieux, sérieux ! Je joue un vieux ! »

Il était deux fois dégoûté là, mais il l’avait bien cherché. Allez, y a pas de sous-rôle, tout est important ! Il regarda sa montre, plus que 5 minutes, c’est bon, il pouvait rentrer. Il déboula sans discrétion dans la salle, un grand sourire aux lèvres.

« Même pas en retard ! » dit-il en écartant les bras pour saluer une foule invisible.

« Jeanne, t’es trop belle ! Il en a de la chance Merlin ! Ah non c’est vrai, il s’en fout. Bon, bah ton vieux père est fier de toi ! Alors, par quoi on commence dit ? »

Ahlala les filles ! Lysandre se retourna en levant les yeux au ciel.

« Ca va hein, j’en ai vu d’autres ! »

Façon de parler bien sûr, qui prêtait tout de même carrément à confusion ! »

« Nan c’est pas c’que je voulais dire. Mais t’es nulle ou bien ? Tu veux pas que je te vois dans la robe de Tallula alors que toute l’école t’y verra le jour du spectacle. J’te signale qu’il y a deux ans j’ai dû jouer en pagne et j’ai pas fait du cinéma hein …. C’est un truc de Moldu, je t’expliquerai.

Lysandre arrêta de râler et laissa la jeune fille se changer et préparer la peinture qu’ils devraient utiliser. Il écouta bien attentivement ses directives avant de se mettre au travail et s’appliqua parce qu’il n’avait pas envie de décevoir Jeanne. Et puis s’il faisait n’importe quoi elle ne voudrait plus de son aide alors il n’avait aucun intérêt à faire ça.
Il était tellement concentré avec son pinceau qu’il ne lui répondit pas sur son travail ou sur son avance. Enfin plutôt … il feignit d’être concentré. Ensuite elle l’interrogea sur ses appréciations quant à son rôle. Il se vexa sincèrement des paroles de Jeanne …

« Merci, sympa. J’m’en souviendrai la prochaine fois que t’as besoin d’un coup de main tiens … Nan mais le roi, c’est cool ! Puis il est important ce rôle en plus. Il demande pas beaucoup de boulot, comme ça je pourrai m’occuper plus de l’orchestre parce que Boisseuil va me faire la misère là … »

En effet, leur chef d’orchestre lui avait promis de longues répétitions personnalisées le soir après les cours (et les colles) pour l’aider à se perfectionner. Mais Lysandre en avait mal au ventre rien que d’y penser.

Lysandre avait pourtant un sens de l’humour aiguisé mais quand il s’agissait de Jeanne, il partait au quart de tour. L’image qu’il lui renvoyait de lui était tellement importante qu’il ne supporterait pas qu’il la voit comme étant quelqu’un de cupide.
Jeanne se plaignait de ne jamais recevoir d’aide et Lysandre se félicita alors de s’être proposé parce que cela voulait dire qu’ils seraient souvent seuls tous les deux ! Il ne savait pas pourquoi il s’accrochait toujours à Jeanne qui continuait à lui mettre des vents monstrueux malgré les nombreuses perches qu’il lui tendait, il y avait pas mal de filles qui lui avaient plu pourtant mais Jeanne, elle lui mettait carrément le cœur à l’envers.

« Bah ! Tu peux compter sur moi hein, j’m’en fous MOI de pas avoir le premier rôle ou quoi de toutes façons. »


Ce n’était pas le cas, évidemment, et puis Lysandre ne vivait que pour le théâtre. Il était évident qu’il mentait mais il était aussi très fier et ne l’avouerait jamais.
Tandis que Jeanne parlait de l’orchestre, de Fillarius et de Boisseuil qui étaient les deux seuls adultes à avoir de l’autorité sur lui, Lysandre serrait les dents.

« Ouais, je sais mais elle me fait beaucoup bosser … Pour que je progresse, tu vois, enfin bon. »


Mais quand elle parla de Fillarius le prof de vol, Lysandre poussa un soupir d’agacement.

« Quoi ? Toi aussi ? Mais sérieux, vous avez quoi avec lui les filles là ? Alix c’est pareil elle est à fond, elle le stalke et tout. C’est un vieux en plus ! »


Etait-il jaloux ? Oui un peu. En même temps, fantasmer sur un type qui avait l’âge de leur père ça lui paraissait complètement fou à lui qui fantasmait lui-même sur Mademoiselle DaFirenze.
Ils se remirent à la peinture en devisant joyeusement, quand Jeanne s’écria soudain par une réplique tirée tout droit du spectacle qu’ils avaient monté l’année dernière. L’histoire de trois sœurs auxquelles on avait jeté un sort et qui se changeaient en pierre si jamais elles mentaient.

« Te voilà sanctionnée parce que tes paroles sont poisons ! »
répondit-il.

Il trempa sa brosse dans son pot et jeta de la peinture sur la jeune fille.
« Pour te libérer, il te faudra le baiser d’un homme qui a été et sera toujours sincère envers les autres. »


Puis il donna un coup de pinceau sur le nez de la jeune fille en riant.

« Ta transformation sera définitive dans 7 jours et 6 nuits ! Hâte toi, jeune usurpatrice ! Hâte toi de trouver l’âme sœur car sinon il sera trop tard ! »


Il lui en remit un coup sur les joues !

«Vite ! Avant que ton cœur ne devienne pierre ! »

"Hélas, belle princesse ! Je ne pourrais embrasser que l'élue de mon coeur ! Comment savoir si vous me rendrez ce baiser avec la même sincérité qui m'anime ?" dit Lysandre en s'agenouillant.

Aussitôt, Jeanne l’attira à lui et déposa un long baiser sur sa joue, mais déjà le sort commençait à s'étendre et il fallait agir vite ! Leurs regards se croisèrent et il ressentit comme une sorte de connexion avec elle, comme s'il avait compris enfin que les sentiments qu'il avait pour Jeanne étaient réciproques, c'est tout naturellement qu'il la retint par la main, se pencha sur elle et lui offrit un baiser.

Ce n'était pas le premier pour lui, il en avait déjà donné pour le théâtre, mais c'était le premier qu'il offrait en toute sincérité.

Alix était en train de passer la palais au peigne fin, cherchant Lysandre qui n'était toujours pas revenu de sa retenue à l'Observatoire. Alors qu'elle retournait, bredouille, en direction des quartiers des Lutra, la jeune fille se rendit compte qu'elle avait oublié LE lieu où son ami passait une bonne partie de son temps. Se tapant le front, elle courut jusqu'au théâtre et déboula comme une tornade en ouvrant la porte à la volée.

- Lysaaaandre ?...AH BAH T'ES LÀ ! Ça fait une heure que j'te cherche !

Alix descendit les rangées pour rejoindre Lysandre qui était planté sur la scène avec un air ahuri.

- Tu fais quoi là ? Et pourquoi t'as de la peinture partout ?

La jeune fille parlait, mais on aurait dit que le garçon ne l'entendait pas. Elle commençait à se poser sérieusement des questions : quelle mouche l'avait piqué ?!

- Lyly ? Allôôôô ! T'es stupefixié ou quoi ? dit-elle en agitant la main devant le visage de son meilleur ami.

Elle aurait pu le repousser, le frapper ou même ne pas bouger du tout, elle fît pire que tout cela. Elle prit sa tête entre ses mains et lui rendit son baiser multiplié par 10 ce qui lui fît l'effet d'un troupeau de géants lui passant sur le corps. Le Lutra était complètement grisé par l'instant et en proie à un genre d'euphorie il prit littéralement une douche froide quand elle se recula et s'échappa de ses bras. Elle failli tomber en plus et il voulu la rattraper mais elle lui donna congé et s'enfui sans qu'il ne pu rien dire.
Il regarda dans le vide pendant un long moment. Son électro-encéphalogramme semblable à celui d'un batracien il avait la bouche à moitié ouverte et absolument plus aucune capacité d'analyse sur la situation.

Et puis tout à coup il entendit la voix d'Alix. Lointaine ... C'est sa main dans son champ de vision qui le fît atterrir.

"Ouais ok Jeanne, j'vais ranger ..."

Il commença à se mouvoir un peu comme un robot et rangea les pots de peinture d'un coup de baguette magique. Une fois que cela fût fait, il se rendit enfin compte de la présence d'Alix et sursauta.

"Ah ! Putain Alix, qu'est-ce que tu fous là ? Tu m'as fait peur !" Se plaignit-il.

Jeanne ? Il l'avait appelée Jeanne ? Mais qu'est-ce qu'il avait ? Lysandre était totalement à l'ouest, il ne voyait même que c'était sa meilleure amie qui se tenait face à lui, et il se lança dans des rangements qui laissèrent Alix coite.
Finalement, quand il sembla revenir à la réalité et accusa la Lutra de lui avoir fait peur, elle s'avança immédiatement vers lui et lui posa la main sur le front.

- Ça fait au moins 5 minutes que je suis là ! Lyly, t'es malade, t'as de la fièvre ?

La jeune fille retira sa main, n'ayant pas l'impression que la température de son ami soit anormale. Elle jura en voyant qu'elle s'était mise de la peinture dessus et s'essuya sur la chemise d'uniforme de Lysandre, qui était déjà toute tâchée de toute manière.

- T'as laissé traîner ton verre trop proche des Cycna ou quoi ? Tu me fous les jetons là.

Alix était réellement inquiète, elle n'avait jamais vu son meilleur ami dans cet état, et elle comptait bien savoir de quoi il en retournait. Si jamais on lui avait jeté un sort ou glissé une mauvaise potion dans son jus de citrouille, ça allait barder ! Mais avant : s'assurer qu'il avait encore toute sa tête.

- Bon, pis qu'est-ce que tu foutais avec Jeanne ? je croyais que t'étais en retenue à l'Observatoire.

SI au moins il se souvenait de la raison pour laquelle il était là, cela serait un bon début.

Tout lui revint subitement en mémoire et dans le bon ordre quand Alix lui demanda ce qu'il faisait là. Le Lutra rougit jusqu'aux oreilles en essuyant la peinture qu'il avait sur lui d'un coup de baguette. Il avait du mal à croire qu'il avait vraiment embrassé Jeanne et qu'en plus elle lui avait rendu son baiser au centuple, ce qui l'avait rendu totalement dingue. Il avait besoin de faire le point avec lui-même dans sa tête là ...

"Alors ... Comment te dire ..."

Il finit de ranger le décor dans la coulisse et se tourna vers son amie. Il n'avait pas vraiment de secrets pour elle, elle savait déjà qu'il en pinçait pour la Cerva depuis plusieurs mois et que s'il avait voulu avoir le rôle du troisième prince c'était aussi parce qu'il se sentirait effroyablement jaloux si d'aventure quelqu'un d'autre venait à embrasser Jeanne même pour jouer la comédie.

"Je suis venu pour l'aider à faire les décors de la pièce et on était en train de déconner tu sais, on refaisait le spectacle qu'on avait fait y a deux ans avec la fille qui se transforme en pierre. Enfin bref ... Je sais pas, je suis trop con du coup je l'ai embrassé ..."

Il avait lui-même de la peine à croire ses paroles. Il secoua la tête comme pour remettre de l'ordre dans ses idées, c'était la suite qui avait vraiment été très bizarre.

"Et elle m'a même pas repoussé au contraire ... Sauf qu'après bah elle s'est tirée."

Jouait-elle ? Lysandre n'en était pas si sûr. Tout comme lui-même d'ailleurs. Pourtant Jeanne passait sa vie à l'envoyer balader et ne lui parlait que pour lui envoyer des fions.

"Franchement Alix ... J'ai RIEN compris !" se plaignit-il.

Alix trouva Lysandre encore plus bizarre lorsqu'il se mit à rougir comme une pivoine, et elle fit une moue en haussant les épaules quand il lui parla du spectacle de deux ans auparavant : en général elle trouvait les pièces choisies par Granville ennuyantes et cucul à mourir...elle n'y venait que parce que son meilleur ami y jouait à chaque fois. Mais quand il finit par lui avouer le pot-au-rose, la jeune Lutra fut tellement surprise que sa mâchoire faillit lui en tomber.

- Pardon ? Tu veux bien me répéter ça ??? Tu l'as embrassée !!!

La jeune sorcière connaissait les sentiments de son ami à l'égard de Jeanne depuis un bout de temps, mais elle avait désespéré de le voir tenter quelques chose, alors qu'elle le poussait tout le temps à prendre les devants.

- QUOI ??? s'exclama-t-elle, sautant presque sur place en entendant que la demi-faune avant rendu son baiser à Lysandre.

Elle fut déçue d'apprendre que cela ne s'était pas terminé en bécotage intensif dans les coulisses...mais bon, venant de ces deux bras cassés, cela l'étonnait à peine.

- C'était comment alors ? Quand tu dis "au contraire"...t'entends quoi ??? Raaaah, dis-moi tout, je veux des détails !!! T'es enfin un homme, Ly' !" continua-t-elle en secouant le jeune homme comme un prunier.

Alix se calma un peu en voyant l'air perdu du Jaune, mais elle fit une moue insatisfaite.

- Pourquoi tu ne l'as pas rattrapée pour lui demander ? T'as enfin eu les couilles de l'embrasser, fallait pas t'arrêter en si bon chemin.

Lysandre descendit de la scène et alla s'asseoir en position fœtale dans un des sièges du premier rang. Il posa son menton sur ses genoux et regarda Alix comme si un mode d'emploi des filles était collé sur sa figure ... Mais ce n'était pas pareil avec Alix. Il ne l'avait jamais envisagée comme potentielle petite amie, elle avait clairement la place d'une soeur dans son coeur.

"Baaaaaaah ... elle aurait pu me frapper ou rien faire ... mais pas du tout en fait elle a pris ma tête dans ses mains et elle me l'a rendu. Putain, elle m'a rendu dingue ..." dit-il en regardant dans le vague.

"Après je ne sais pas, elle est partie, voilà, qu'est-ce que tu voulais que je fasse de plus ?"

Lui courir après bien sûr, c'est ce que n'importe qui aurait fait mais pas Lysandre qui avait déjà de la peine à réaliser comment les choses s'étaient passées.

"T'es drôle toi ! T'aurais vu sa tête elle était carrément choquée ! Non, je pense qu'elle était dans son rôle et voilà ... c'est tout. Y a pas à chercher plus loin, de toutes façons je l'intéresse pas, dit-il avec regrets.

"T'as pas intérêt à répéter ça sinon je dis à tout le monde le coup des écuries de quand on était en 3ème année et qu'un des Pégases t'as chié sur la tête."

Alix s'était assise sur le bord de la scène pour écouter un Lysandre qui se prostrait sur son siège. Un grand sourire goguenard s'étirait sur ses lèvres au fur et à mesure des détails donnés par le jeune homme ; alors comme ça la p'tite faunette cachait bien son jeu, et elle avait bien réussi son coup à voir la tête du Lutra, qui semblait tout retourné d'avoir échangé de la salive avec la Cerva.

- Hum hum...pas mal. Donc Jeanne embrasse bien, je note., commenta-t-elle d'un ton taquin.

Son ami se mit à contredire l'avis d'Alix selon qui il aurait dû lui courir après, ce qui arracha un soupir à la jeune fille. Ces jeunes, il fallait tout leur apprendre en matière de séduction décidément !
La sorcière sauta de la scène et alla s'asseoir en tailleur sur le siège à côté de celui de son meilleur ami.

- Ouais ben regarde la tienne ! T'as aussi l'air traumatisé, et pourtant j'suis sûre qu'au fond t'as trouvé ça trop bien.

Elle ébouriffa amicalement les cheveux de Lysandre, comme on faisait avec un enfant dont on trouvait la candeur attendrissante, puis le serra vite contre lui à l'en faire étouffer afin qu'il ne puisse pas la repousser.

- C'est trop coooooool ! ENFIN tu t'es bougé les fesses ! J'avais peur que tu finisses moine à ce rythme-là.

Alix se détacha de lui et prit un air scandalisé pour répondre à sa menace. Comme s'il avait besoin de lui demander ? Sa loyauté envers le Lily surpassait tout, y-compris le fait qu'elle mourrait d'envie d'aller dire à Jeanne qu'elle lui donnait sa bénédiction pour sortir avec son meilleur ami.

- Mais oui, ça va, je vais rien dire, tu me prends pour qui ? le rassura-t-elle, Attends, mais toi tu vas aller lui parler, hein ? J'sais que vous êtes des tarés de la comédie, mais quand même...pas à ce point ! Faut que t'ailles lui dire tes sentiments, c'est le moment !

Il avait enfin fait un pas en avant, il n'allait pas en faire deux en arrière tout de même ! D'accord, le comportement de Jeanne pouvait prêter à confusion, mais c'était justement le moment de mettre les choses au clair et d'aller vérifier. Comment pouvait-on préférer rester dans une telle incertitude ? Un peu de courage, bon sang, au pire il se prendrait un râteau et la vie continuerait...au mieux, il allait enfin trouver une réponse à ses sentiments amoureux !

Lysandre refaisait le film dans sa tête. Oui, il avait adoré embrasser Jeanne et il ne serait pas contre recommencer mais pour lui il y avait clairement un problème avec la réaction de Jeanne juste après leur baiser. Néanmoins, les paroles d'Alix l'avaient clairement remotivé. Il avait raison il devait absolument voir la Cerva et éclaircir la situation. Il se leva de son siège et regarda Alix.

"T'as raison, j'vais y aller lui demander si elle veut bien sortir avec moi ![HJ : Désolée c'était tellement tentant XD]

Et sur ces bonnes paroles, le Lutra quitta la pièce et alla s'enquérir de l'élue de son coeur. Seulement ... C'était Lysandre et le simple fait d'ignorer où elle était le découragea complètement, il n'alla pas au bout de ses intentions. Pour quoi faire ? Elle était probablement dans ses quartiers et regrettait son geste. Non ce qu'il avait de mieux à faire, pensait-il, c'était de l'éviter jusqu'à la fin des études et même après jusqu'à ce que mort s'en suive.
Alors pour cette fois, les choses restèrent comme ça ...