I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Le Guerrec
• PRÉNOM : Goulven (prononcer [gulvɛ̃] - goulvène)
• ÂGE : 27 ans
• HYBRIDATION ET/OU VALEUR DU SANG : Aucune hybridation, Sang Pur
• METIER/FONCTION : Avocat
• BAGUETTE : Aubépine, très souple, 27,4 cm, ailes de fée
• ANIMAL DE COMPAGNIE (optionnel) : Aucun, Goulven est allergique à tout ce qui a des poils et des plumes, ce qui rend la gestion du courrier très compliquée.
• AVATAR : James McAvoy

II. LES DESCRIPTIONS.

Goulven est caractérisé par plusieurs traits. Le premier sans nul doute est sa gentillesse car il est incapable d'avoir une mauvaise pensée envers quelqu'un. C'est quelqu'un qui essaye de faire en sorte que son prochain ne manque de rien en toutes circonstances et sur tous les plans. Il aime rendre service gratuitement et ne compte pas le temps passé à aider les autres. Sans pour autant être une bonne poire non plus il n'aime pas tellement être pris pour un imbécile.
En second, c'est sa culture qui s'impose. Il aime s'informer sur tout et n'importe-quoi, y compris sur ce qui est inutile, aura toujours une anecdote croustillante historique à placer dans n'importe quelle conversation au point de se retenir de parler parfois pour ne pas gonfler son auditoire. Il est constamment en train de lire, d'écrire, s'adonne à diverses activités intellectuelle par simple loisirs, et aime plus que tout les citations ce qui le fait souvent passer pour un personnage un peu pompeux puisqu'il est incapable d'avoir une conversation sans faire une référence littéraire ... Récemment, il s'est pris de passion pour le Futhark ancien, donc c'est pas près de s'arranger.
En troisième, il ne supporte pas l'injustice. Avec l'ambition de devenir un grand avocat, il s'est mis à étudier le droit. Admiratif du système judiciaire des Moldus, il est entré au gouvernement et plus précisément à la justice dans la seul et unique ambition de devenir avocat. Il se sent révolté en permanence, et travaille dur pour rétablir l'égalité des droits entre sorciers et hybrides. Mais bon quand on est que juriste il est difficile de faire entendre sa voix surtout dans un gouvernement qui pratique la langue de bois.
Parce que pleins de conviction, Goulven est persuadé qu'il peut changer le monde avec des paroles et des pensées. Il n'est pas naïf, mais certainement candide. La corruption et l’intérêt lui sont totalement étrangers.
Si sa vie professionnelle est bien remplie et ses ambitions à la hauteur de son talent, il n'en est rien sentimentalement parlant. Pourtant il a été longtemps en couple avec une jeune femme qu'il côtoyait déjà à l'école au point de se fiancer avec elle. Mais quand il a fallu faire un choix entre l'amour et la carrière, notre juriste a choisi sa carrière.

Goulven est un jeune homme qu'on peut décrire comme étant plutôt banal. 1m70, ce n'est pas beaucoup, mais c'est certes suffisant. De corpulence moyenne ni trop fin ni trop gros, les cheveux châtains clairs, des yeux bleus et un air gentil. Car Goulven est gentil, et ça se voit sur lui. Il est plutôt propre sur lui, porte des vêtements distingués, toujours rasé correctement, il est assez tatillon sur son apparence. Mais n'y voyez là aucune coquetterie ! Parlons plus d'habitude et d'éducation. Car lui, être beau ou pas, il s'en fiche un peu le tout étant d'être présentable. De ce fait, il conserve une apparence plutôt classique avec la coupe de cheveux qui va avec.
Annonce ce bel ensemble une voix moyennement grave, mais surtout onctueuse. Le genre de voix que l'on retient et que l'on écoute, il n'a jamais besoin de hausser le ton pour se faire entendre. Il s'exprime d'habitude avec une tonalité chantante, ce qui en fait quelqu'un d'assez charismatique.

III. L'HISTOIRE.

Né en Cornouaille à Plougastel près de la presqu'ile de Crozon en 1987, Goulven est l'enfant unique héritier de la riche famille de Sang-Pur Le Guerrec. Rentier et n'ayant donc pas besoin de travailler, son père Yannick est un membre éminent du gouvernement, peu présent à la maison de par ses occupations il exerce une sorte de fascination chez son fils qui se le représente un peu comme un héros. Pourtant Goulven craint autant qu'il admire son père. Il est élevé par sa mère, Elaine, qui lui transmet toutes les valeurs qui lui sont chères, la loyauté, l'honneur, la bienséance. Le petit sorcier ne va pas à l'école, il a un précepteur qui l'oblige à faire preuve d'une grande rigueur, mais ce n'est pas un problème car Goulven est un petit garçon naturellement appliqué, perfectionniste et curieux qui ne se lasse pas d'apprendre. Là où le bas blesse, c'est qu'il ne se mélange que trop peu avec les autres enfants. De ce fait il ne prend pleinement conscience de la réalité du monde extérieur que lorsqu'il intègre l'académie Beaubâton au coeur de la Guilde des Cerva où il se plaît beaucoup.
Cela n'est pas tout à fait du goût de son père. Ce dernier est déçu, et lui exprime ouvertement sa honte dans une lettre bien sentie dont Goulven se souviendra toute sa vie. En plus du désir de plaire à son père, s'ajoute celui de lui montrer de quoi il est capable. Il met tout en œuvre à partir de ce jour pour briller et mener sa vie comme il l'entend. Fort heureusement pour lui, il a et aura toujours le soutien inconditionnel de sa mère, même s'il a l'impression d'avoir fracturé sa propre famille. Alors, il cherche à se donner une valeur ailleurs. Il fait de belles rencontres, se fait des vrais amis, et enrichi par le caractère hétéroclite de membres de sa seconde famille comble ainsi le vide qui lui manquait pour s'épanouir pleinement. C'est là que Goulven forgera son caractère et son ouverture d'esprit.
Mais ne voyant que trop peu son père, il reste néanmoins dans le besoin permanent de lui plaire et de susciter la fierté chez l'homme de la famille qu'il a déçu, ce qui ne sera jamais vraiment le cas car ses préoccupations semblent ailleurs. Pourtant Goulven brille par ses résultats, et fort de cette envie de susciter l'admiration chez son paternel se destine à une carrière gouvernementale.
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Il obtient son diplôme haut-la-main et se prépare à affronter à nouveau le monde extérieur, pleins de convictions et convaincu qu'il peut changer le monde.
Seulement, il se heurte bien vite à la réalité, et peine à faire passer ses idées. Révolté par la politique en place mais toujours persuadé que les gens comme lui peuvent changer la face du monde, il devient juriste avec la noble ambition de rétablir l'égalité des droits entre tous les sorciers. Bien souvent à la limite du tolérable pour ses collègues, il fait tout pour conserver sa place en essayant de ne pas décevoir son père, malheureusement pour ce dernier point il est engagé sur le mauvais chemin. Il le sait et cela ne le conduit pas toujours à faire les bons choix.
Bien sûr, il se passe de son soutien. Qu'importe ! Ses motivations sont trop belles et ne lui donnent que plus d'ambitions. Outre le fait de ne pas se considérer comme un "fils à papa" et ne voulant surtout pas de cette étiquette ! Sachant qu'il ne pourra pas obtenir tout de suite le poste dont il rêve, il fait le choix de rentrer par la petite porte et prend le premier travail qui se présente au département de la justice magique. Il occupe une vague fonction d'assistant dont le travail est principalement de lire, trier et redistribuer du courrier. On ne lui demande jamais son opinion et c'est tant mieux ! Goulven garde sa voix, pour plus tard, mais en attendant il influe comme il peut en mettant des courriers sur le haut de la pile par exemple, ou en favorisant certains dossiers par rapport à d'autres. Des petites choses discrètes, mais qui servent ses intérêts.
Reconnu comme étant efficace malgré ses petits tours de passe-passe et grâce à ses réflexions intéressantes, Goulven gravit petit à petit les échelons et prend de l'importance au sein de son département. Il lui est parfois difficile de tenir sa langue quand une situation lui paraît injuste, mais il s'en sort toujours par une pirouette habile, qui fait rapidement oublier à l'assistance ses impairs. Sa priorité est de continuer à gagner en influence tout en ne trahissant pas ses idées, mais cela ne sera pas toujours possible et la situation devient de plus en plus inconfortable.

Il est nécessaire de mentionner qu'il n'était pas seul au sortir de l'école. Des petites amies, il en a eu. Mais il n'y a eu qu'une fille comme Lucila pour laisser une telle emprunte dans sa vie. Lucila, il l'a rencontrée à l'école, et leur idylle a débuté lors de leur dernière année. Sa première relation sérieuse en fait, à tel point qu'il l'a demandée en mariage le jour des 24 ans de sa belle. Malheureusement, on ne peut pas bâtir une brillante carrière au sein du grand conseil en épousant une hybride, ce qui était le cas de Lucila. Cet état de fait additionné d'une forte pression familiale empêcha le mariage d'avoir lieu et les deux jeune gens se séparèrent quelques mois après leurs fiançailles.

Aujourd'hui, Goulven vient juste d'obtenir sa licence d'avocat et s'emploie discrètement, mais sûrement, à défendre la cause hybride.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.