I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Faldo
• PRÉNOM : Elia Danielle
• ÂGE : 16 ans - née en mai, sous le signe du taureau
• HYBRIDATION ET/OU VALEUR DU SANG : sang mélé (père moldu - mère sorcière )
• NIVEAU D'ETUDE (en quelle année ? ) : 6 ème année
• OPTIONS :Médicomagie & étude des objets magiques
• BAGUETTE : 27cm en bois de mélèze avec un crin de sombral en son centre
• ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRES : Quidditch
• ANIMAL DE COMPAGNIE (optionnel) : chat roux du nom de Jet
• AVATAR :Sarah Hyland

II. LES DESCRIPTIONS.

Véritable boule d'énergie, Elia ne tient pas en place. Il faut que ça aille vite, que ça bouge. L'hyperactive qu'elle est ne supporte pas de se retrouver pendant des heures les fesses collées à une chaise. D'ailleurs ça se voit, au bout de cinq minutes il est pas rare de la voir pianoter sur la table, chercher une occupation ou encore déranger ses camarades pour discuter. Rien à faire de perturber le cours ou de prendre des heures de colles. Non pas qu'elle n'aime pas étudier, bien au contraire, elle adore ça. Mais rester planté sur place, elle n'y arrive pas. La patience est loin d'être son fort.

Son hyperactivité se combine avec sa franchise. A croire que son cerveau et sa bouche ne sont pas raccordés. Elle parle puis réfléchit après. Quitte à s'attirer les foudres de ses camarades voir même de ses professeurs.

Butée, elle va jusqu'au bout de son idée et défend ses convictions. Elle n'obtient satisfaction que lorsqu'elle a atteint son objectif. Objectif qui peut changer du jour au lendemain.

Pyromane dans l’âme, elle excelle dans les sorts liés au feu et aime faire cramer des trucs à droite à gauche, quand l'envie lui prend.  Le tout à l'abris des regards indiscrets. Elle aime inventer de nouvelles bêtises et y faire participer ses amis.

Tête en l'air, il lui arrive d'oublier fréquemment ses cours sur son lit ou ses affaires en cours. Parfois même, elle ne se souviens plus qu'elle a ses lunettes posées sur le sommet de son crâne.

Commençons par les choses qui fachent. Elia est une jeune femme toute fine, elle a toujours été en sous-poids. C'est ça morphologie, elle l'a hérité de son père : un grand gaillard aussi fin qu'une allumette. Mais ça encore, elle le vit bien. Elle sait qu'elle peut manger autant qu'elle le souhaite, elle ne prendra pas un gramme. Ca fait souvent rager ses amis d'ailleurs, ce qui l'amuse royalement. A contrario, elle a hérité de sa mère question taille. Et ça,... elle le vit assez mal. 1m58, voila sa taille. Dire qu'avec deux pauvres petits centimètres de plus elle passerait à la dizaine supérieure. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir mangé de la soupe quand elle était gamine.

Ses cheveux sont long et ondulés, de couleur châtain foncé avec des reflets plus clair quand le soleil vient s'abattre dessus. Quant à ses yeux, ils sont de couleur noisette. Ceux-ci sont par ailleurs quelques fois cachés derrière des lunettes, qu'elle doit porter pour lire - enfin c'est ce qu'elle dit, normalement elle devrait les avoir sur le nez h24 mais entre ce qu'elle doit faire et ce qu'elle fait, il y a un gouffre. Mais bon, elles se retrouvent plus souvent sur le sommeil de son crane que sur son nez. Lorsqu'elle sourit, une fossette vient se dessiner sur sa joue droite. Un petit grain de beauté est placé sous son oeil gauche.

Jeune femme plutôt physique, qui aime faire du sport, malgré sa silhouette de crevette - ne l'appelait pas ainsi, ça l'énerve - est assez musclée. Bon, après elle est pas très féminine. Plutôt du genre à porter un jean ample ainsi qu'un sweat à capuche et de se coiffer rapidement.

III. L'HISTOIRE.

On avait toujours dit à la mère d’Elia qu’il lui serait difficile voire impossible de tomber un jour enceinte surtout après la naissance de leur premier enfant Ludovic. Cela pris du temps, beaucoup de temps, mais Elia finit par pointer le bout de son nez un 11 mai par une matinée ensoleillée. Les Faldo n’avaient pas à se plaindre niveau finances. Ils n’étaient pas très aisés certes, mais pouvaient subvenir à leurs besoins ainsi qu’à ceux de leur fille sans problème. Son père, moldu, était vendeur dans une animalerie tandis que son épouse, psychomage, travaillait de l’autre côté, côté sorcier et à son compte.

Les trois premières années de vie se passèrent plutôt bien pour la gamine. Son frère, agé de quatre années, aimait passer du temps avec sa petite sœur et lui faire découvrir le monde qui l’entourait. C’était déjà une petite fille dynamique, qui pleurait quand on la laissait seule dans un coin sans lui proposer une activité. Rester en place ? Qui Elia ? Jamais – au grand damne de ses parents d’ailleurs. Tout l’inverse de son grand frère, qui était un garçon patient, attentif et à l’écoute des autres.

A ses quatre ans, ses parents furent un peu inquiet de constater que tous les ans, leur fille tombait fréquemment malade. Un petit rhume pouvait la clouer au lit durant plusieurs jours. Après plusieurs examens, les médecins expliquèrent à la petite famille qu’Elia avait un déficit immunitaire et que c’était incurable. Dès lors, ses parents prirent les devant et la faisait ressembler à une boule de vêtements en hiver. Hors de question qu’elle prenne froid. Son frère la taquinait d’ailleurs à ce sujet et ça se terminait assez rapidement en bataille d’oreillers sur un lit.

Les années passèrent et la gamine se retrouva à l’école primaire. Au départ, elle était heureuse à l’idée de se retrouver dans la même école que son grand frère. Mais elle déchanta quand une fois en classe elle réalisa qu’elle ne pourrait pas décoller ses fesses de son siège avant que la sonnerie retentie et ça l’énervait passablement. Du coup, elle passait déjà plus de temps à rêvasser qu’à suivre les cours. En récréation, elle retrouvait toujours son frère un instant pour l’embêter avant de partir rejoindre ses amis et se défouler avec eux. Au fil de ces années, Elia perdit grand nombre de ses amis qui la caractérisaient comme ayant une trop grande gueule. Mais elle s’en moquait. Elle avait le mérite d’être franche avec ceux qui l’entourait et que ça les blesse ou non, elle continuerait de dire à voix haute ce qu’elle pensait. De toute façon, quand on lui parlait, on avait l’impression qu’il n’y avait pas de filtre entre sa bouche et son cerveau. La seule chose qui l’agaçait profondément en plus des cours, c’était sa maladie qui l’obligeait à rester au lit et la forçait à rattraper son retard à l’école. Son frère l’aidait beaucoup d’ailleurs pour cela.

Au cours d’un diner, la mère d’Elia gronda sa fille qui venait de traiter son frère de « troll cramoisi ». Ludovic n’avait jamais montré le moindre signe de magie et avait fini par rejoindre un collège moldu. Mais il côtoyait quand même le côté magique – en même temps, avec une mère sorcière, comment faire autrement. Il avait rigolé à l’insulte originale de sa petite sœur. Mais ses parents ne le voyaient pas du même œil. Ils voulaient freiner leur fille et sa franchise trop… trop franche disons. Ne voulant pas revenir sur ses paroles, Elia fit son cinéma et se leva de table pour aller dans sa chambre. C’est alors que le torchon qui se trouvait en face d’elle prit feu. Elle se réinstalla sur sa chaise et se calma instantanément pensant que c’était sa mère qui avait voulu lui montrer qu’elle était énervée. Mais cette dernière poussa un cri de joie, faisant sursauter tout le reste de la famille : Elia venait d’effectuer son premier acte de magie.

L’été qui suivit, sa mère l’emmena acheter un balai et lui expliqua que de son côté de la famille tout le monde était d’habille balayeurs… eu non c’est pas ça… qu’ils étaient fort en vol et quidditch. Ce fut sa toute première leçon de vol. Par la suite et durant tout le reste des vacances, Elia délaissa un peu son frère – qui de toute façon trainait avec ses amis – pour aller du côté sorcier et s’exercer au vol. C’était sa nouvelle lubie et elle comptait bien devenir forte dans le domaine.

Comme lui avait expliqué sa mère, à onze ans, Elia entra à l’académie BeauxBatons. Bon, elle était contente et saoulée en même temps. Enervée de ne plus pouvoir passer autant de temps avec son frère, énervée de plus voir ses parents comme elle le faisait jusqu’alors. Pour la calmer, son père lui offrit un chaton d’ailleurs. Il était roux et blanc. Elia le nomma Jet.  Au cours de sa première année, elle n’eut pas de réel ami. Sans attache, elle allait voir les petits groupes d’étudiants à droite ou à gauche pour voir si elle avait des affinités avec eux. Il lui fallut attendre la seconde année pour commencer à se lier d’amitié avec les quelques élèves qui n’en avaient pas marre de supporter la franchise et l’hyperactivité de la jeune fille.

Ce fut en quatrième année, que la brune, ayant pris certaines habitudes ne se gênait pas de sécher les cours pour passer du temps à voler sur un balai loin des regards. Ou peut-être pas si loin puisqu’elle était fréquemment collée à cause de ça. En parallèle, depuis son entrée à l’académie, la jeune fille tentée de ne pas montrer sa faible constitution qui n’allait pas de toute manière avec son caractère de furie. Seuls très peu d’élèves étaient au courant de son problème – il en fallait bien pour lui apporter les cours à l’infirmerie.

Cette même année, alors qu’elle avait – pour une fois – décidé de s’investir dans son devoir de sortilège, elle vadrouilla dans les rayons de la bibliothèque et s’attarda sur un ouvrage évoquant les sorts de feu. Elia s’avachie à une table et le feuilleta les yeux pleins de malice et des idées pleins la tête. Elle finit par emprunter l’ouvrage et s’infiltra dans le bureau du concierge pour lui piquer un briquet qu’il avait certainement confisqué à un élève antérieurement. Elle alla se caler dehors avec son ouvrage, sa  baguette et son nouveau jouet dans la poche, et s’amusa à tester plusieurs formules. Elle aurait pu mettre le feu au parc, mais n’en était pas consciente. Tout comme voler cet objet au concierge, si elle s’était faite coincée, elle aurait eu des heures de colles mais comme elle y était déjà abonnée, elle n’en avait que faire.

En cinquième année, elle se décida de passer les sélections pour rejoindre l’équipe de quidditch de sa guilde. Passionnée depuis toute petite et se sentant plus qu’à l’aise sur un balai, il lui semblait difficile de ne pas finir par tenter les sélections. Elle fut retenue et rejoignit les rangs de sa nouvelle équipe. Trop heureuse, elle ne fut pas longue à envoyer bouler ceux qui avaient été recalé. En outre, quelque chose lui déplut cette année : l’intolérance que certains étudiants avaient envers les hybrides. Enfin, on dit hybrides mais pour Elia c’était des individus avant tout. Elle ne manquait pas d’ailleurs de faire du rentre dedans à ceux qui pestaient contre ces premiers.

Actuellement elle est en sixième année, toujours sur son balai quand il est question de quidditch – avec trois écharpes et pleins de pull sur le dos en hiver pour éviter de se retrouver clouée à l’infirmerie – toujours en colle lorsqu’il est question d’avoir séché un cours ou d’avoir joué un tour à un autre étudiant. Toujours à lutter contre l’intolérance et à profiter de son adolescence.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.