Pour la pièce de théâtre !

Sujet: Pour la pièce de théâtre ! Lun 16 Fév - 14:06

Bonjour à tous !

Voilà, comme je suis une jeune personne légèrement hyperactive, j'ai pensé à une pièce pour le club de théâtre que pourraient reprendre les membres. Au départ, j'avais pensé à un conte de Beedle le barde, mais puisqu'il avait été dit plusieurs fois au cours de différent topics que le personnage principal féminin devait embrasser le personnage principal masculin, j'ai eu l'idée d'écrire un conte inspiré de ceux de Beedle le Barde qui serait une base pour la pièce. Je vous le propose donc ici, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! Very Happy

Bonne lecture !!! Wink

Il était une fois une princesse, si douce et si gentille, que sa bonté était connue de part le royaume. Sa beauté était telle que chaque jour, son père, le roi, recevait plusieurs prétendants pour obtenir sa main. Cette princesse au cœur pur se nommait Thalula. Un jour, las de ces demandes qui ne cessaient jamais, le roi décida d’organiser un grand concours pour choisir un époux pour sa fille… Mais aussi un héritier pour le trône.

Parmi tous les prétendants, trois princes se démarquèrent. Le premier, fort et courageux, n’était toutefois pas la personne la plus maligne. Il usait et abusait de sa force pour arriver à ses fins. Le second était, de tout le royaume, le plus riche des princes. Sa fortune était telle qu’on ne pouvait l’estimer. Néanmoins, il n’avait pas de cœur, et pensait que l’ont pouvait tout acheter par l’or et l’argent, même l’amour. Le dernier des princes n’était ni fort ni riche. Mais il croyait en l’amour véritable et son cœur ne battait que pour la belle princesse. Une force était tout de même à lui attribuer. Il connaissait l’art de la magie et la maîtrisait parfaitement pour faire le bien autour de lui.

La princesse, quant à elle, ne désirait pas se marier. Elle aussi croyait en l’amour véritable et s’imaginer aux bras d’un inconnu la terrorisait. Elle demanda donc à son père d’organiser elle-même les épreuves du concours pour départager les trois prétendants.

Le premier jour, alors que les trois princes se présentaient à la princesse et à son père, Thalula leur dit que, pour conquérir son cœur, ils devaient lui apporter le lendemain une robe qui soit la plus pure et la plus belle possible. Forts de cette information, les trois princes partirent à la recherche de leur présent.

Le soir venu, comme tous les soirs, la princesse se rendait dans le jardin du château. Au milieu de cette cour se trouvait une fontaine que l’ont disait magique. Elle s’appelait « la fontaine aux mille vœux ». Sous le ciel étoilé, la princesse s’agenouilla devant la fontaine, et dans un murmure, elle commença à parler.

Fontaine ô fontaine,
Ma fidèle amie
Que par ta magie,
Ta force soit mienne.

Faites que mon amant
Celui qui m’aim’ra
Voit en mon attente
Le vrai apparat.

Que la robe soit belle
Qu’elle soit toujours pure,
Mais aussi qu’elle révèle
Quelle est ma vraie nature.

Un peu plus haut, sur une branche, se trouvait un oiseau. C’était en réalité le troisième prince qui savait changer d’apparence. Fort de cette prière, il partit alors confectionner grâce à la magie la robe pour la princesse.

Le lendemain, les trois princes se présentèrent avec leur robe. Le premier avait obtenu la sienne par la force. Persuadé de ne pas avoir le temps d’obtenir une telle toilette, il avait menacé le couturier du Royaume. L’homme avait cédé, mais avait donné au prince la pire de toutes ses robes. Il n’arrivait pas à la vendre et voyait là une très bonne occasion de s’en débarrasser. Bien entendu, la robe ne plus pas à la princesse, qui ne choisi pas ce prince pour la première épreuve.

Le second avait acheté la robe la plus chère, la plus coûteuse qu’il put trouver. C’était une robe faite de fils d’or, de rubis, d’émeraudes et de perles. Mais… La robe était si lourde qu’on ne pouvait se mouvoir avec. La princesse ne choisit donc pas le second prince non plus.

Le troisième, en revanche, était allé chercher sur la plus haute montagne la plus pure des neiges. Il avait prit dans une prairie les plus verts des brins d’herbe. Après avoir placé ses ingrédients dans un grand chaudron et récité une formule magique, il en sorti une robe si légère, si douce et si belle qu’elle semblait presque irréelle. Elle était parfaitement ajustée à la princesse et lui ressemblait en tous points. Ainsi, le troisième prince remporta la première épreuve.

Le lendemain, la princesse donna aux trois princes une seconde épreuve. « Offrez moi la plus belle de toutes les fleurs ». Forts de cette information, les trois princes partirent à la recherche de leur présent.

Ce soir là, encore, Thalula se rendit auprès de la fontaine. Sur une branche d’un arbre, le troisième prince écouta attentivement.

Fontaine ô fontaine,
Ma fidèle amie
Que par ta magie,
Ta force soit mienne.

Faites que mon amant,
Celui qui m’aim’ra,
De par tout son amour,
Une rose blanche trouvera.

Que la rose soit belle
Qu’elle soit toujours pure,
Mais aussi qu’elle révèle
Quelle est ma vraie nature.

Le lendemain, les princes revinrent avec leurs présents. Le premier prince, qui avait encore usé de sa force, avait contraint le fleuriste du royaume à lui faire le plus beau de tous les bouquets. Mais le fleuriste s’était vengé et n’avait utilisé que des fleurs recouvertes d’épines. Lorsque Thalula se piqua le doigt, elle ne sélectionna pas le premier prince.

Le second prince avait recouvert la cour du château de fleurs. Il y en avait des milliers, peut-être même des millions. Mais, malheureusement… Pas une seule rose blanche. De plus, le parfum de toutes ces fleurs était si entêtant qu’il donna à la princesse de vilains mots de tête. Ainsi, le second prince perdit lui aussi l’épreuve.

Le troisième prince avait prit dans le plus brûlant des déserts le sable le plus fin. Au petit jour, il avait prit était allé chercher dans l’orée d’un bois la plus douce des rosées. Mettant ses ingrédients dans son chaudron, il en ressortit une seule et unique rose. Elle était néanmoins aussi blanche et aussi pure que la neige et son parfum était d’une extrême délicatesse. Ainsi, le troisième prince remporta de nouveau l’épreuve.

Le lendemain, les princes revirent pour leur ultime épreuve. La princesse leur dit alors.
« J’ai trouvé ma robe, ainsi que ma fleur. Il me manque désormais un collier qui s’ajustera à ma tenue et à ma personnalité ». Forts de cette information, les trois princes partirent à la recherche de leur présent.

Ce soir là, la princesse retourna à la fontaine. Elle ne pouvait plus ignorer le troisième prince qui avait réalisé toutes les épreuves avec une étonnante réussite. Priant de nouveau la fontaine, elle murmura.

Fontaine ô fontaine,
Ma fidèle amie
Que par ta magie,
Ta force soit mienne.

Faites que mon amant,
Celui qui m’aim’ra,
Placera sur mon cou
Une fontaine de bijoux

Que la parure soit belle
Qu’elle soit toujours pure,
Mais aussi qu’elle révèle
Quelle est ma vraie nature.

Lorsqu’elle fut partit, le troisième prince reprit forme humaine. Doucement, il s’approcha de la fontaine, et sortit de sa poche une baguette magique.

Le lendemain, les trois princes revirent une dernière fois devant la princesse Thalula. Le premier offrit à la princesse un collier réalisé par un orfèvre du royaume. Mais… Le prince avait encore usé de la force. Malheureusement, l’orfèvre était aussi un peu sorcier. Aussi, lorsque Thalula plaça le collier autour de son cou, il disparut en un claquement. Ainsi perdit le premier prince.

Le second prince, lui, avait offert à la princesse le plus cher de tous les colliers. Composé de centaines de diamants, il était néanmoins impossible pour la princesse de le mettre, tant son éclat l’éblouissait. Ainsi perdit le second prince.

Le troisième prince, lui, présenta à la princesse un collier fait de centaines de… gouttes d’eau. Mais la magie aidant, elles ne mouillaient pas et ne s’évaporaient pas. Elles étaient comme figées.

« Votre majesté, dit le prince, ces perles sont faites de l’eau de votre fontaine. Chaque soir, j’ai entendu vos vœux et les aient exhaussés. C’est pourquoi je vous offre ce collier, qui reflète votre véritable nature ».

Touchée par cette révélation, la princesse prit dans sa main celle du troisième prince.

« Tu es celui qui a compris que ni force ni or ne pouvaient acheter mon cœur. Seul l’amour véritable est le plus pur qui soit. »

Pour sceller leur amour, il déposa alors sur les lèvres de la princesse le plus doux, le plus pur des baisers. Ils se marièrent alors, régnant de manière sage et juste jusqu’à la fin de leur vie, et eurent beaucoup d’enfants.