I. LE PERSONNAGE.

 • NOM : D'Ornans
 • PRÉNOM : Jules-Magnus
 • ÂGE : 14 ans (21 décembre)
 • HYBRIDATION ET/OU VALEUR DU SANG : sang-pur
 • NIVEAU D'ETUDE (en quelle année ? ) : 4ème année
 • OPTIONS : Étude des runes, Étude des moldus.
 • BAGUETTE : sapin blanc, écaille de vouivre, 31.5cm. Extrêmement souple, idéale pour les enchantements.
 • ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRES : orchestre de l'académie : violon
 • ANIMAL DE COMPAGNIE (optionnel) : aucun.
 • AVATAR : Ryan Ochoa

II. LES DESCRIPTIONS.

Jules-Magnus n'est pas du genre à vouloir se faire des amis si ceux-ci ne peuvent rien lui apporter. Son statut de sang-pur le rend souvent arrogant et dédaigneux des nés moldus et plus encore des hybrides. Il est imbu de lui-même et n'hésitera pas à rabaisser ceux qui lui sont inférieurs, quel que soit le domaine. Mais ce comportement détestable n'est rien d'autre qu'un masque qu'il se doit de porter en permanence, forcé par son père qui lui interdit de jeter le discrédit sur son nom. Lui-même souhaiterait pouvoir se confier aux autres aussi facilement que si cela n'avait pas de conséquences. Pour qui est capable de voir plus loin que la première impression il pourrait devenir un ami et qui sait, peut-être celui qui l'aiderait à s'opposer à la volonté de son père.

La première chose que l'on remarque en voyant Jules-Magnus pour la première fois est sa taille. En effet, il est plutôt petit du haut de ses 1m45. Sa petite corpulence, il ne pèse que 40kg, lui donne cet air malingre malgré qu'il soit en parfaite santé. C'est une jeune homme aux traits fins, à la peau blanche et aux lèvres marquées. Ses yeux bleus sont si clairs qu'ils semblent faits de glace et ses sourcils fins et bien marqués terminent de marquer une certaine froideur dans son regard. Il porte ses cheveux assez courts car il ne supporte pas de les voir friser.
De par son statut social, il s'est habitué à entretenir un minimum son image sociale, il est toujours bien habillé, à l'école, son uniforme est toujours impeccablement porté, pas un seul pan de chemise qui dépasse et un nœud de cravate parfaitement droit. Le reste du temps, il est habillé de manière classique, soit une robe noire s'il ne sort pas du monde sorcier et dans le cas où il aurait à rencontrer des moldus, il se vêt de chemises et de jeans qui le font passer pour un parfait moldu.
Il a une voix légèrement nasillarde et traînante ce qui lui porte préjudice quand il s'agit de s'imposer et/ou d'avoir l'air sympathique.

III. L'HISTOIRE.

Jules-Magnus est né il y a de ça 14 ans dans la famille D'Ornans, famille issue de la noblesse qui régnait autrefois sur le fief... D'Ornans en Franche-Comté. Il est un descendant assez lointain des Ducs de Bourgogne, de la maison Habsbourg et donc des rois de France. Aujourd'hui, ce titre de Comte d'Ornans ne veut plus dire grand chose en soi, non seulement car la Comté de Bourgogne est devenue la région de Franche-Comté mais aussi car le château de sa famille est totalement en ruines. Cela fait des siècles que leur famille n'est plus reconnue parmi le monde moldu bien qu'ils possèdent encore beaucoup de terres sur le territoire de ce qui est maintenant la communauté de communes du pays d'Ornans mais il en est tout autre du coté de la communauté sorcière, en effet, elle y a gardé toute son influence, en majeure partie due à leur grande richesse car les moldus n'ont jamais vraiment compris que les plus grandes richesses de cette famille n'étaient pas celles du commun des mortels. Depuis, ils ont acheté un manoir plus modeste sur les rives du lac de Neuchâtel en Suisse.

Ainsi que vous avez pu le constater, il n'est pas né dans le besoin, loin de là et cela s'est ressenti dans son éducation. Avant même qu'il n’atteigne sa cinquième année, son père lui répétait sans cesse qu'il serait la honte de la famille si jamais il devait être cracmol et c'est à ce moment qu'il commença à intégrer le principe que tous ceux qui ne sot pas de sang pur étaient la honte de la communauté sorcière. Tant et si bien qu'il avait une peur terrible de ne pas avoir de pouvoir magique et avait même un certain dégoût pour lui-même. Il ne s'en rendait pas compte mais plus la pression de son père se faisait sentir, plus il haïssait le fait de ne pas avoir de pouvoir et plus il peinait à les montrer. Ce fut sur le tard, vers l'âge de 7 ans que vint sa première manifestation et il n'y alla pas avec le dos de la cuillère. Alors que son père lui criait dessus qu'il était une honte et qu'a son âge il avait déjà montré des pouvoirs dépassants certains sorciers adultes, pour la première fois, il eut envie de lui tenir tête, il s'énerva et le lourd mur de pierre de taille du bureau paternel s'effondra comme un château de cartes. Son père en fut très surpris sur le coup mais n'eut d'autre geste que de sortir sa baguette pour réparer les dégâts et un regard en biais à son fils en lui adressant la phrase « Et bien, il aura suffit de te brusquer une fois... C'est pas trop tôt... »
Jules-Magnus, peiné de ce manque de considération de son exploit, partit se réfugier dans les bras de sa mère. Elle était la seule à le comprendre selon lui et la seule à être gentille avec lui. Mais quelques semaines plus tard, un drame terrible se produisit pour le jeune enfant, alors que sa mère se rendait à son travail, une fabrique de potions prêtes à boire, une petite erreur de dosage provoqua une terrible explosion dans tout le bâtiment et elle parmi tant d'autres y trouva la mort. Jules-Magnus en fut effondré, et ce déferlement d'émotions eurent un effet dévastateur sur ses pouvoirs, a tel point que son père fut bien forcé de lui apprendre à se maîtriser.
A 10 ans, il savait déjà lancer une bonne partie des sorts qu'ils apprendraient en première année, son père lui fit fabriquer une baguette sur mesure, pas de baguette de chez Pelissier comme les autres élèves médiocres avec qui partagerait sa scolarité, il lui fallait quelque chose d'unique et qui lui corresponde. C'est ainsi que fut choisie l'essence de bois, du sapin blanc qui symbolisait le solstice d'hiver, le jour même de sa naissance. Le cœur fut prélevé sur l'un des plus grands patrimoines familiaux une vouivre tuée par son ancêtre dont la peau enchantée produit encore de nouvelles écailles tous les ans par tradition, une de ces écailles est prélevée à chaque enfant naissant dans la famille, elle est conservée par la suite pour être intégrée à la future baguette du nouveau venu. La légende veut que si jamais le moindre cracmol venait à voir le jour, l'écaille prélevée dépérirait et entraînerait avec elle toutes les autres, faisant perdre sa plus grande richesse à la famille et précipiterait ainsi sa chute. Personne ne sait vraiment si la légende est fondée mais avec la magie, tout peut-être possible aussi, la famille a toujours tenu à garder leur sang le plus pur possible. Mais heureusement pour le jeune homme, il développa ses pouvoirs et put dès l'année qui suivit la fabrication de sa baguette aller apprendre plus encore à Beauxbatons.
La première année fut difficile, il fallait jouer des coudes pour pouvoir s'imposer parmi les brutes de l'école mais son intelligence supérieure et la renommée de sa famille lui permirent de se faire respecter sans trop d'efforts. La suite de sa scolarité se passa sans trop de difficulté, il était un des élèves les plus brillants et avait ses suivants qui lui assuraient une certaine protection contre ceux qui le détestaient. Mais à force de côtoyer hybrides, sang-mêlés et sang-de-bourbe, il commençait à se poser des questions quant à leur prétendue infériorité même si c'était une chose qu'il ne voudrait jamais avouer par peur de son père...

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.