I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Sainclair
• PRÉNOM : Lysandre
• ÂGE : 15 ans
• HYBRIDATION ET/OU VALEUR DU SANG : Né-Moldu. Enfin, c’est ce qu’il croit, mais en réalité, Lysandre est de Sang-Mêlé.
• NIVEAU D'ETUDE (en quelle année ? ) : 5ème année
• OPTIONS : Soins aux Créatures Magiques (parce qu’il trouves les créatures magiques drôles) et Divination (parce qu’il peut mettre en pratique ses talents d’acteur)
• BAGUETTE : : Chataîgner - Crin de licorne - 26,2 cm - souple
• ACTIVITÉS EXTRA-SCOLAIRES : Théâtre – Orchestre (violon)
• ANIMAL DE COMPAGNIE (optionnel) : Un hibou moyen duc qui s’appelle Docteur M’Hiboule
• AVATAR :

II. LES DESCRIPTIONS.

avant de voir Lysandre, généralement on l'entend arriver parce qu'il n'est pas du tout discret ! Traîne des pieds, se cogne partout, lâche des jurons dans tous les sens, bref, vaut mieux l'avoir en photo qu'à côté de soi, parfois. Surtout quand il se met à raconter des blagues.
Il est même connu pour ça. A la limite de la lourdeur, incapable de garder son sérieux il passe son temps à distraire l'assistance avec des plaisanteries plus ou moins nulles (d'ailleurs la réponse à la devinette dans le titre de cette fiche c'est "tagada tagada" mais bon, pour ceux qui connaissent pas les bonbons Moldus c'est un peu rapé pour comprendre cette blague déjà. Evidemment, il adore les Farces et Attrapes et a même développé un certain talent pour concevoir les siennes (c'est son côté Weasley !). Souvent au centre de l'attention, il a tendance à marquer les esprits, en bien, ou en mal.
Mais pas méchant pour deux sous, il reste assez gamin sous certains aspects. Adepte de la procrastination et du désordre, il est néanmoins responsable et met beaucoup de coeur dans une tâche lorsqu'elle lui est confiée. Il n'y parait pas, c'est vrai, mais c'est quelqu'un de fiable, ainsi qu'un bon coéquipier qui ne mâche pas sa part de travail lors d'un exposé par exemple. D'ailleurs, ses notes ne sont pas si mauvaises que ça ! Enfin, dans les matières qui l'intéressent. Parce que s'il est fâché avec l'une d'elle, il n'y a pour ainsi dire rien à en tirer ! Il a d'ailleurs décrété qu'il était nul en potions, et ne fait absolument aucun effort pour que ça change.
Lysandre baisse assez vite les bras devant les difficultés. Même s'il passe pour le trublion et le fanfaron de service, il se laisse facilement abattre par les problèmes. Il n'a en réalité aucune confiance en lui ! Il sait qu'il n'est pas particulièrement brillant, ni intelligent, ni beau, alors il se distingue en faisant le pitre mais en réalité, il est assez mal à l'aise lorsqu'il est mis à nu. C'est pour cette raison qu'il est en représentation permanente. Assez peu de personnes connaissent le vrai Lysandre, celui qui doute, qui peine à se confier, mais qui, aussi est toujours présent et prêt à écouter les confessions de ses amis. Bon, c'est vrai qu'on pense pas à lui en premier lieu pour se confier.
Avec les filles ? Ca résume bien le reste : une grosse blague. Déjà, pour commencer, il est plus souvent à la place du bon copain, que du petit ami, mais quand il essaye d'en aborder une, victime de son image, on croit toujours qu'il plaisante. Et c'est tout de même assez vexant, pour notre coeur d'artichaut qui ne désespère pas pour autant de trouver un jour quelqu'un, ou plutôt quelqu'une qui veuille bien de lui.
Mais pour cela, il faudrait sans doute aussi qu'il s'ouvre un peu.
Lysandre est doté de l'extraordinaire capacité à rassembler les gens, et c'est souvent sa fonction dans son groupe d'ami. Conciliateur, médiateur, expert en rabibochage, il sait facilement comment s'y prendre pour être la voix de plusieurs personnes et réunir les autres autour d'une seule et même cause.

Lysandre est grand et approche le mètre 80. Pour autant, il n'a pas vraiment la carrure d'un homme, plutôt une silhouette dégingandée. Un visage encore enfantin sous certain traits, bref, Lysandre est un adolescent qui va sur ses 16 ans quoi.
Son allure est assez commune, cheveux châtains, yeux verts. Il a des belles dents blanches et bien rangées qu'on voit souvent puisqu'il passe son temps à sourire ou à rire. Une étincelle de malice brille perpétuellement au fond de ses yeux. Et il a l'air ... Vous savez cet air-là, qu'on ne sait pas si on avait envie de lui décoller une claque ou rire avec lui. Il a l'air de penser constamment à la prochaine bêtise qu'il fera, ou à celle qu'il vient de faire.
Ses goûts vestimentaires sont assez douteux. Il ne prête absolument aucune attention à ce qu'il porte, généralement ses chaussettes sont dépareillées parce qu'il a la flemme de chercher les deux même. Il ne prend pas le temps de se coiffer non plus et le matin choisit la première chose qu'il trouve pour s'habiller. Il essaye néanmoins d'être rigoureux avec le port de l'uniforme de l'école. J'ai bien dit "essaye", parce que ce n'est pas toujours heureux. Il lui manque souvent quelque-chose, ou alors sa chemise n'est pas rentrée dans son pantalon, bref, il ne paraît pas très soigneux.
Je ne vous parle même pas de ses cheveux, cette crinière indomptable. Il n'essaye même pas de lutter pour les coiffer un peu, un combat perdu d'avance ! Et ... Lysandre n'est pas vraiment un battant.
Comme il ne fait pas de sport, il n'a pas vraiment la musculature développée, sans pour autant être enrobé. Il n'est jamais contre une partie de Quidditch avec les copains ou une marche dans les jardins de l'académie ceci dit. Mais il demeure tout de même assez mince.
Bien que mignon, ce n'est pas un garçon tellement remarqué pour son physique. Il n'est beaucoup plus pour sa gentillesse, et surtout pour son humour

III. L'HISTOIRE.

L'histoire de Lysandre commence un avant sa naissance, lorsque Cécilia Sainclair, une jeune doctorante en littérature à l'université de Paris tombe enceinte. Son père, un sorcier fort séduisant, ne souhaita pas assumer le fruit de ses ébats d'une nuit avec la jeune femme et Cécilia, incapable d'interrompre sa grossesse, fût contrainte d'abandonner ses études pour se consacrer à son fils qu'elle mit au monde toute seule, juste avec l'aide du personnel médical, dans la petite salle d'accouchement d'une clinique privée en banlieue. Jamais elle ne regretta son choix cependant, et elle fît tout pour que son petit Lysandre bénéficie du confort matériel suffisant pour s'épanouir. Elle enchaîna les petits jobs de caissière, vendeuse, trieuse de courrier, factrice, sans jamais se décourager, faisant une croix sur le long cursus auquel elle était promise.
Cécilia fût une bonne mère et ne manqua pas d'amour pour son fils. Son affection compensait plus que largement la présence d'un père dans leur foyer, et Lysandre du grandir sans cette présence.

Il alla à l'école et se révéla être un petit garçon curieux et éveillé, très sensible aux nouvelles connaissances qu'on pouvait lui apporter. Mais il était malgré tout très têtu et développa une susceptibilité dès lors qu'il était question de son père. Il ne supportait pas les racontars sur sa mère parce qu'elle était célibataire, et n'hésita pas à aller aux mains lorsqu'il en était question. Aussi, les fêtes des pères furent des moments un peu difficiles.
Malheureusement, la simple évocation de ce dernier tirait des larmes des yeux de Cécilia. Alors Lysandre cessa de lui poser des questions à son sujet, se faisant une raison.

Néanmoins il se montrait toujours souriant, et même doté d'un sens de l'humour aiguisé était le rayon de soleil de Cécilia. Mais l'apparition de ses pouvoirs fut une chose extrêmement perturbante pour tous les deux. Au début, Lysandre ne comprenait pas comment il faisait se changer de couleur les fleurs du balcon de la voisine, puis comment les dessins dans les pages de ses livres faisaient pour s'animer toutes seules. Il se crut fou, mais du haut de ses 8 ans, n'osait pas en parler.
Ce n'est que lorsqu'en jouant au basket avec ses camarades et qu'il s'envola avec le ballon jusque dans le panier qu'il mit à paniquer, provoquant l'intervention d'une brigade de sorciers qui effaça la mémoire des pauvres petits Moldus qui avaient assisté à l'incident.
C'est alors qu'un sorcier de la Chancellerie leur expliqua ce qu'était en réalité Lysandre : un petit sorcier comme son père. Il était désormais inscrit pour faire ses études à la prestigieuse académie Beauxbâtons, et devrait faire en sorte d'ici là de ne pas provoquer trop de désastres.
Lysandre était maladroit, mais il s'en sortait toujours en faisant croire que ses gaffes magiques étaient en réalité des produits de farce et attrapes. La vie avec les autres n'était pas toujours facile, mais il attendait son heure.

Ce que ne dit jamais Cécilia à Lysandre, c'était que le sorcier qui était venu les voir n'était autre que son père, qui, désireux de rencontrer sa progéniture s'était porté volontaire pour chaperonner Lysandre dans le monde de la sorcellerie. Néanmoins il ne lui révéla jamais son identité, ne voulant pas mettre à mal son ménage déjà fort tourmenté. Lysandre pensant qu'il voulait se rapprocher de sa mère montra une véritable réaction de rejet pour l'homme, et finalement, se débrouilla tout seul à son entrée à Beauxbâtons.
Il y fût rapidement à l'aise ! Déjà parce qu'il s'était rendu compte qu'il n'était pas le seul sorcier à être né parmi les Moldus, et puis parce que sa facilité de contact n'était pas pour le desservir !
Se faire des amis ne fût pas difficile, mais quand bien même Lysandre était l’ami de tout le monde ou presque, il y en avait une qui sortait du lot, c’était Alix Vannier. Lysandre et Alix sont devenus ami dès lors qu’ils posèrent les pieds dans l’enceinte de l’académie et firent du même coup leur première bêtise en faisant croire à un futur Cycna que pour savoir dans quelle guilde ils étudieraient, ils devraient affronter un troll des cavernes à mains nues. Ils ne se sont jamais quittés depuis d’ailleurs, et Alix est la seule personne avec qui Lysandre est capable d’être lui-même. Le meilleur souvenir qu’il a avec la jeune fille c’est certainement l’attaque des quartiers de Cycna avec un stock de bombabouses qu’ils avaient mis 6 mois à constituer. A moins que ce soit d’avoir vidé des seaux de Verracrasses dans leur cheminée ? Qui peut savoir !

Il dû faire preuve d'assiduité en cours du fait de son manque de connaissances sur le monde magique. Fort heureusement pour lui, tout le passionnait, même l'Histoire ! Il trouvait cela bien plus intéressant de l'étudier du point de vue des sorciers que tout ce qu'il avait pu voir à l'école.

Tout était prétexte pour passer du temps avec les autres, et c'est tout naturellement qu'il rejoignit la troupe de théâtre de l'académie, se découvrant une réelle passion pour cet art et plus tard l’orchestre avec son violon. Sans doute parce qu'il était généreux, démonstratif, on lui reconnut un certain talent dès la 3ème année.
Lysandre ne sait donc pas qui est son père. Il ne sait pas non plus qu'il a un demi-frère, mais il ne s'en porte pas plus mal ... Tant qu'il ne reçoit aucun indice.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.